FIDA 2025 : la RDC sonne l’alarme sur l’insécurité alimentaire liée à l’agression rwandaise
Dans un monde où l’agriculture doit être le socle du développement durable, comment investir dans le premier kilomètre quand la guerre sabote les semences avant même qu’elles ne touchent le sol ? C’est la question poignante soulevée par Grégoire Mutshail Mutomb, ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, lors du 48ème Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole, qui s’est tenu du 12 au 13 février à Rome.
Une vue partielle des participants. Au premier plan à gauche, Grégoire Mutshail Mutomb, ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire
La Bukavienne qui accompagne des milliers de femmes congolaises au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, s’est aussi fait un nom en Colombie et en Argentine.
Dans une visite qui symbolise l'espoir et l'innovation pour l’agriculture dans l’est de la RDC, l’équipe de Barka Fund a récemment découvert le travail révolutionnaire de KivuGreen, une start-up née d’un rêve audacieux. Avec pour mission de digitaliser le secteur agricole, cette start-up fondée par Chris Ayale, jeune entrepreneur et informaticien passionné, est en train de transformer la manière dont les petits producteurs de la région cultivent et commercialisent leurs produits.
Depuis dix ans, Helena, la première huile de chenille, appelées mposé en République démocratique du Congo, s’affirme comme un acteur incontournable dans un contexte où la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale sont des enjeux majeurs. Mais, malgré le potentiel d’Helena, les chenilles mposé restent rares et coûteux dans la capitale congolaise.
A Paris, Chris Ayale, jeune entrepreneur de l’est de la RDC, a captivé son auditoire en mêlant pragmatisme et poésie. Lors d’une rencontre stratégique, il a plaidé pour une innovation enracinée dans les besoins des communautés rurales tout en séduisant les financiers.
Dans un pays où la farine de blé règne en impératrice importée, une femme a décidé de saborder cette monarchie culinaire. Son nom ? Marie-Claire Yandju, professeure de biologie moléculaire et spécialiste en technologie alimentaire et nutrition à l’Université de Kinshasa. Son arme secrète ? Le manioc. Oui, ce tubercule national, trop souvent relégué au statut d’accompagnement de fortune, se dresse désormais en alternative crédible face à l’hégémonie du blé.
À l’heure où les crypto-monnaies créent autant d’enthousiasme que de méfiance, le Sénat américain vient de poser une pierre angulaire dans l’histoire financière mondiale. Sous l’impulsion de Donald Trump, le Genius Act a été adopté le 17 juin, ouvrant la voie à une réglementation inédite pour les stablecoins. Un texte qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
À Kinshasa, la capitale, un miracle silencieux s’opère. Une équipe de kinésithérapeutes et d’orthopédistes, armée de téléphones et d’imprimantes 3D, redonne espoir à ceux que la vie a amputés. À l’avant-garde de cette révolution se trouve Prothea Congo, un centre orthopédique mis en place pour améliorer la mobilité et la perception des personnes aux caractéristiques uniques. Une manière plus simple de leur offrir une vie plus équitable.
Perdu dans une végétation luxuriante à 17 kilomètres à l’est de Kisangani, l’aéroport international de Bangoka est bien plus qu’un simple tarmac. Avec sa piste de 3 500 mètres, il est le témoin silencieux de l’histoire et des turbulences d’une région riche en promesses.
Quand on parle de vins en RDC, on pense souvent à des importations coûteuses ou à des produits artisanaux sous-estimés. Mais une entreprise, RISS AND SONS INDUSTRIES (RIS), a pris racine dans le Sud-Kivu pour révolutionner la scène viticole locale. Son vin Ngai-Ngai incarne un mariage parfait entre tradition, innovation et bien-être. Mais derrière chaque bouteille se cache une histoire aussi riche et savoureuse que ses arômes.
C’est une scène devenue tristement banale en temps de crise : des files d’attente interminables devant les rares banques encore ouvertes, des distributeurs automatiques vides, des familles désemparées sans accès à leur propre argent. En RDC, comme ailleurs dans le monde, la guerre ne se contente pas de semer la mort et la destruction, elle gèle aussi les rouages de l’économie. Mais en 2025, doit-on encore dépendre du cash pour survivre ?
Malgré l’ingéniosité qui transforme les déchets plastiques en poubelles écologiques et en briques autobloquantes, la capitale congolaise continue de faire face à une pollution alarmante. Avec plus de 10 000 tonnes de déchets solides produits chaque jour et l’absence d’une politique de gestion intégrée de ces déchets, la ville peine à offrir un environnement sain à ses habitants.
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