Goma, le cauchemar d’hier, Bukavu, le drame de demain ?
Pour le sénateur Aristide Bulakali, l’histoire semble se répéter. Après l’abandon tragique des troupes à Goma, il craint que Bukavu ne subisse le même sort. "L’ennemi nous distrait, fait diversion, puis nous surprend", alerte-t-il, pointant du doigt une stratégie bien rodée qui a déjà coûté cher au Nord-Kivu. À travers son analyse, il met en garde contre un encerclement imminent de Bukavu, orchestré depuis le Rwanda. Faudra-t-il une nouvelle débâcle pour que les dirigeants tirent enfin les leçons du passé ?
Haut cadre du parti présidentiel en RDC, Aristide Bulakali, fin connaisseur de la région des Grands, est sénateur et professeur d'université
Alors que le président Tshisekedi entame son deuxième mandat, une étude révèle que 63% des répondants à un sondage anticipent une amélioration de leurs conditions de vie, témoignant d’une confiance en la capacité du gouvernement à stimuler la prospérité nationale.
Dans la province du Haut-Katanga, au sud-est de la RDC, un vent nouveau souffle sur le Service national, autrefois perçu comme une contrainte. Le centre de formation de Kaniama-Kasese, anciennement considéré comme un mouroir pour les jeunes, est aujourd'hui devenu un symbole d'espoir et de renouveau. L’ancien canard boiteux attire désormais de jeunes désireux de s'engager volontairement, transformant ainsi leur destin.
À l’Assemblée nationale, le rapport d’Ebuteli publié ce 12 décembre fait l’effet d’un pavé dans une mare déjà bien trouble. Sur les 177 moyens de contrôle recensés entre 2020 et 2023, seuls 7% ont vu la lumière du jour. Les autres, comme des lettres au Père Noël, se sont perdues dans les méandres d’une bureaucratie législative digne d’un roman d’espionnage.
Se trouvant dans le territoire de Shabunda, le gouverneur de province, le professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, est parti se recueillir ce vendredi 2 août à Byankungu, sur le pont Ulindi, où une gerbe de fleurs a été déposée en mémoire de toutes les victimes innocentes massacrées durant les rebellions qui se sont succédées par le passé.
La conférence "Améliorer la participation significative des femmes dans le secteur de la sécurité en RDC", qui s'est tenue les 18 et 19 septembre à Kinshasa, a été le théâtre d'un débat passionnant sur le rôle crucial des femmes dans la sécurité nationale. Parmi les intervenants, la professeure Régine Nakuwa, membre éminente du centre de réflexion Sofie Kanza, a captivé l'audience avec des réflexions profondes et percutantes.
Depuis cinq ans, la Régie des voies fluviales observe avec une certaine préoccupation que les armateurs sur les lacs Kivu et Tanganyika n’ont pas acquitté la taxe de navigation. Cette situation soulève des questions sur ce non-paiement, une problématique que la RVF peine à élucider. En réponse, les armateurs avancent une exigence cruciale : l’installation de balisages numériques sur ces lacs, afin de sécuriser et de moderniser la navigation.
Dans une démarche avant-gardiste, une start-up clé de l’éducation technologique à Bukavu s’allie à la province du Sud-Kivu pour lancer un projet de transport intelligent, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de mobilité urbaine en République démocratique du Congo.
Depuis la prise de Bukavu par le M23 et la dégringolade économique qui en découle, une nouvelle espèce d’opérateurs économiques a vu le jour : les taxeurs improvisés des services mobiles. Airtel, Orange, Vodacom, Africell… Autant de noms qui sonnaient autrefois comme une promesse de modernité, mais qui aujourd’hui riment avec racket organisé.
A Paris, Chris Ayale, jeune entrepreneur de l’est de la RDC, a captivé son auditoire en mêlant pragmatisme et poésie. Lors d’une rencontre stratégique, il a plaidé pour une innovation enracinée dans les besoins des communautés rurales tout en séduisant les financiers.
Les étudiants de l’Université catholique du Congo ont eu droit à un invité de marque hier. Laurent Munzemba, directeur général du Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (Fogec), a pris la parole avec une énergie communicative pour inciter les jeunes à troquer la quête d’un emploi contre la création d’emplois. Et il l’a fait avec une conviction qui pourrait faire pâlir un coach en développement personnel.
Bien que son tapis de course entièrement fabriqué en bois sans moteur soit une prouesse d'ingénierie, l'engouement pour l'innovation de Désiré Kabengele, un jeune ingénieur congolais de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, peine à prendre de l'ampleur. Ce, malgré les appels de certaines associations à promouvoir ce projet.
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