GELU : le jeu de société qui révèle les trésors cachés de la RDC
Dans un monde où les jeux de société prennent une place prépondérante, GELU (Génie Lumumba) se distingue par sa mission unique : promouvoir la connaissance, l’amour et la protection de la RDC. Conçu pour tous les âges, le jeu invite à découvrir les richesses géographiques, historiques et naturelles du pays de Lumumba. Et à l’explorer autrement.
Le chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi, en train de jouer au GELU au conclave du Génie scientifique congolais, au Palais du peuple, à Kinshasa
La République démocratique du Congo, un triste record : malgré ses immenses richesses naturelles, le pays détient le titre alarmant de champion mondial de l’extrême pauvreté, révélant un paradoxe criant entre potentiel et réalité.
Le raport annuel du Word Happiness Report 2025 vient de tomber, et comme chaque année, il fait des heureux… et des moins heureux. L’île Maurice retrouve son trône de pays le plus heureux d’Afrique, tandis que la Sierra Leone ferme la marche du continent. Et la RDC dans tout ça ? 36ème en Afrique, 141ème dans le monde. Bon, on ne va pas se mentir : ce n’est pas la fête à Kinshasa.
A Paris, Chris Ayale, jeune entrepreneur de l’est de la RDC, a captivé son auditoire en mêlant pragmatisme et poésie. Lors d’une rencontre stratégique, il a plaidé pour une innovation enracinée dans les besoins des communautés rurales tout en séduisant les financiers.
Dans les confins luxuriants du Kongo Central, une merveille de la nature attire l’attention des amoureux des paysages spectaculaires : la chute de Zongo. Alimentée par la rivière Inkisi, un affluent du majestueux fleuve Congo, cette cascade haute de 65 mètres ne se contente pas de défier la gravité. Elle incarne l’espoir d’un tourisme durable dans une province riche de son histoire, mais pauvre en valorisation de son patrimoine.
Dans les entrailles frémissantes de la capitale congolaise, où la rumeur des marchés s’entrelace avec les rêves brisés des enfants des rues, un phare d’espoir émerge : Hope International. Cette Ong, plus qu’un nom, est un hymne à la résilience, consacrant son souffle à redonner une dignité et un avenir à celles que la vie a écartées : les filles des rues.
Bien que son tapis de course entièrement fabriqué en bois sans moteur soit une prouesse d'ingénierie, l'engouement pour l'innovation de Désiré Kabengele, un jeune ingénieur congolais de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, peine à prendre de l'ampleur. Ce, malgré les appels de certaines associations à promouvoir ce projet.
Avec ses immenses forêts tropicales, son potentiel agricole et son climat favorable, la RDC a tout pour devenir un leader mondial en économie verte. Aussi pour entraîner des conflits liés à la propriété des terres, surtout si les droits fonciers ne sont pas clairement définis.
Alors que sa population consommatrice d’eau est passée de 941 000 habitants en 2021 à 2 418 000 en 2023, la ville de l’est de la RDC a vu sa population exploser, avant même l’arrivée, en février 2024, de près de 2 millions de déplacés en provenance de la région de Sake. Une situation qui a créé une pression immense sur les infrastructures de distribution d’eau.
Depuis dix ans, Helena, la première huile de chenille, appelées mposé en République démocratique du Congo, s’affirme comme un acteur incontournable dans un contexte où la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale sont des enjeux majeurs. Mais, malgré le potentiel d’Helena, les chenilles mposé restent rares et coûteux dans la capitale congolaise.
Il y a cinq mois, Anthony Nkinzo, alors directeur général de l’Anapi, avait suscité une onde de choc en déclarant sur les ondes de Rfi : "La RDC ne peut se suffire à elle-même". Cette phrase, à la fois provocante et réaliste, traduisait son inquiétude face aux défis économiques colossaux de son pays, tout en ouvrant la voie à une réflexion plus large sur les partenariats économiques nécessaires à la transformation économique de la RDC.
Depuis le 19ᵉ siècle, la RDC a toujours été au centre des convoitises internationales. Pourquoi ? Parce que son sol et son sous-sol regorgent de trésors stratégiques. Après le caoutchouc, puis l’uranium, le pays est aujourd’hui l’épicentre de la course aux minerais 3T. Une malédiction ? Un atout ? Plongeons dans cette saga géologique et géopolitique.
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