Le réveil tardif des services de contrôle à la frontière RDC-Zambie : une course contre la farine de la mort
Le Haut-Katanga, région stratégique de la RDC, se retrouve au cœur d'une crise sanitaire qui interpelle les consciences. L'alerte lancée par le gouvernement congolais sur la présence d'aflatoxine dans certaines marques de farine de maïs en provenance de Zambie est désormais une réalité préoccupante. Les services étatiques, autrefois endormis, se mobilisent enfin aux frontières pour protéger la santé des Congolais.
Kinshasa interdit huit marques de farine provenant de Zambie d'être commercialisées en RDC. Il s'git de : African milling, Roller meal and breakfast, Farm feed superdog meal, Continental milling, Shabco milling, Girad milling, Busu milling et Star milling
Avec ses immenses forêts tropicales, son potentiel agricole et son climat favorable, la RDC a tout pour devenir un leader mondial en économie verte. Aussi pour entraîner des conflits liés à la propriété des terres, surtout si les droits fonciers ne sont pas clairement définis.
Dans un pays où la farine de blé règne en impératrice importée, une femme a décidé de saborder cette monarchie culinaire. Son nom ? Marie-Claire Yandju, professeure de biologie moléculaire et spécialiste en technologie alimentaire et nutrition à l’Université de Kinshasa. Son arme secrète ? Le manioc. Oui, ce tubercule national, trop souvent relégué au statut d’accompagnement de fortune, se dresse désormais en alternative crédible face à l’hégémonie du blé.
Gilbert Kabanda, ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique de la RDC, a récemment dévoilé son plan ambitieux pour faire de la RDC un bastion scientifique et technologique. Mais derrière cette vision séduisante, que vaut réellement le show ?
Entre deux averses tropicales et un embouteillage caractéristique de la capitale congolaise, un vent de renouveau a soufflé sur le Centre financier de la commune de la Gombe. Judith Suminwa, la première ministre au verbe aussi aiguisé que sa vision, a rassemblé l’élite intellectuelle, le 16 décembre, pour un colloque sur l’enseignement supérieur et universitaire (ESU), avec un objectif clair : transformer les étudiants en entrepreneurs.
Au cœur du tumulte entrepreneurial qui façonne l’avenir économique du Sud-Kivu, une voix émerge avec force et conviction : celle de Jean Paul Lokumu, directeur provincial de l’Agence nationale de développement de l'entrepreneuriat congolais au Sud-Kivu. Lors de l'édition 2024 de l’Impact forum entrepreneurial, Lokumu a captivé son auditoire avec un message puissant : les innovations de l’Anadec sont là pour les petits budgets.
L'univers crypto n'avait pas vu un tel tremblement de terre depuis le hack de The DAO en 2016. Bybit a vu s'évaporer 1,5 milliard de dollars en un clin d'œil, avec le groupe Lazarus en embuscade. Un hold-up digital digne des plus grands films hollywoodiens. Et maintenant, Ben Zhou, le PDG de Bybit, envisage l’impensable : un rollback d’Ethereum pour récupérer les fonds volés. Autant dire que la décentralisation est en train de transpirer.
Qui aurait cru qu’un stade pouvait être aussi bavard ? Si Gustave Wembo Kitenge, juriste multidiplômé congolais et inventeur du jeu de société GELU, nous en parle, c’est que l’emblématique stade Pierre-Mauroy de Lille (France) a bien des choses à raconter. Car ici, le sport ne se joue pas seulement avec les pieds ou les mains, mais aussi avec la tête !
La Banque centrale de la RDC (BCC) a pris une mesure audacieuse pour renforcer l’autonomie financière du pays : l’ordonnance exigeant que les Terminaux de paiement électronique (TPE) n’acceptent plus que le franc congolais pour les transactions quotidiennes.
C’est une scène devenue tristement banale en temps de crise : des files d’attente interminables devant les rares banques encore ouvertes, des distributeurs automatiques vides, des familles désemparées sans accès à leur propre argent. En RDC, comme ailleurs dans le monde, la guerre ne se contente pas de semer la mort et la destruction, elle gèle aussi les rouages de l’économie. Mais en 2025, doit-on encore dépendre du cash pour survivre ?
Le commerce international est un moteur essentiel de la croissance économique. Mais il n’est pas sans obstacles. Lors d’un premier atelier organisé par l’Ogefrem à Bukavu, les panelistes ont exploré les défis spécifiques liés à l’acheminement du fret à l’import et à l’export au Sud-Kivu, une province de la RDC qui débouche directement sur l’Afrique de l’Est.
Il y a des mots qui claquent, des thèmes qui résonnent, et des discours qui réveillent les ambitions. Lors de la masterclass "Innovation et accès aux marchés publics et privés : opportunités de croissance pour les entreprises en RDC", Erick Makuala Ingemba Nsi a dévoilé avec passion les clés pour réussir dans la sous-traitance publique et privée. Son exposé a mis en lumière ce levier stratégique trop souvent sous-estimé dans ce pays.
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